Le sénateur bolivien Roger Pinto, reconnu coupable de nombreux délits, s'était réfugié à l'ambassade du Brésil à La Paz en mai 2012. Face au refus des autorités de son pays de lui accorder un sauf-conduit, il a fini par quitter l'ambassade pour Brasilia, ni vu ni connu, en voiture diplomatique. Mille cinq cents kilomètres et vingt-deux heures de trajet apparemment sans encombre pour la frontière.
La mobilisation continue en Amérique du Sud après le scandale de la fermeture de l'espace aérien de quatre pays européens à l'avion du président Morales. Celui-ci exploite d'ailleurs habilement l'indignation générale, mais le Brésil vient de le mettre en porte-à-faux, en révélant que la Bolivie a illégalement inspecté trois avions militaires brésiliens, dont l'un transportait le ministre Celso Amorim, en 2011.
Le Tribunal Constitutionnel Plurinational vient de statuer, ô surprise, dans le sens souhaité par le président Evo Morales: oui, il pourra se présenter à l'élection présidentielle de 2014, pour solliciter un troisième mandat. La Constitution n'en prévoit pourtant que deux consécutifs.
A la manière du carosse d'une Cendrillon terroriste, les deux tonnes d'uranium se sont transformées en tantalite, minéral hautement inoffensif. Sauf peut-être pour l'image des forces de l'ordre.
Ce matin au saut du lit, j'apprends par un journal suisse que deux tonnes d'uranium ont été trouvées à La Paz, Bolivie. Gnagnagna bombe, tout ça. Je cherche donc à m'informer davantage, et c'est un sacré fichoir cette histoire.